Pourquoi un tour du monde « végane » ?

J’ai fait tour du monde en 6 mois à partir de juillet 2017, car c’était mon rêve depuis une dizaine d’années. Petit projet embryonnaire au début, il a grandi, grandi dans ma tête pendant mes études secondaires et mes débuts en tant qu’ingénieur dans une grande entreprise. Et enfin, il était prêt à voler de ses propres ailes !

Entre temps, j’ai eu le temps de devenir végane, et de réaliser que j’avais envie de faire plus que voyager pour mon plaisir, que je voulais partager mon expérience, et être utile. J’ai donc eu l’idée de raconter mon tour du monde pour faire connaître un peu le véganisme et montrer qu’être végane en voyage, c’est possible !

DSCF2552.JPGAu Japon : petit plat, grande fierté d’avoir réussi à commander vegan 😉

Depuis que je suis végane (3 ans), j’ai eu l’occasion de voyager un peu en Europe et en Asie et j’ai constaté que selon le pays, cela pouvait être compliqué de se nourrir, mais jamais impossible. Chaque pays est à découvrir et à apprivoiser. Avant d’aller plus loin, voici quelques exemples de survie végane en milieu étranger :

– en Finlande : j’y ai passé deux semaines pour le travail, et comment dire … on est accueilli à l’aéroport par un panneau « venez déguster du burger de renne!« . Finalement, miracle : les supermarchés proposaient des produits véganes ! comme de la mozzarella végétale ou des yaourts de soja. Sans compter le fait que les Finnois parlent systématiquement anglais, j’ai fini par m’en sortir !

– au Japon : aaaah, les onigiri (boulettes de riz) … assortis d’une vingtaine de minutes à essayer de détecter quelle boulette parmi le rayon de 20 sortes de boulettes de riz ne contenait que du riz. Là par contre, pas de traduction possible, il fallait avoir recours à la chance ! En anecdote un peu moins drôle, je n’ai pas mangé de ramen (soupe de nouilles) du voyage … et oui, ils contiennent systématiquement du porc là-bas, et je n’ai pas eu l’occasion ou le courage de demander une version végétarienne. Mais j’ai quand même énormément apprécié la nourriture japonaise (ah, le riz, les udon – nouilles épaisses – et les tempura – fritures – de légumes!!)

– en Chine : j’y ai passé plusieurs mois pour le boulot et grâce aux marchés et super marchés locaux, ce furent deux mois à me nourrir de fruits, légumes, riz et tofu. Sans oublier de solides petits dej à base de lait de soja et de flocons d’avoine et baies de goji, dont les Chinois sont très friands. Et parmi mes meilleurs souvenirs culinaires : le tonyu, lait de soja chaud absolument à tomber, et les dim sum (raviolis vapeur) aux légumes !

dscf1176Dim sum, nouilles aux légumes, bon thé, à Hong Kong

Revenons à nos moutons (heureux et libres! ): j’ai réussi ! et raconté mon expérience dans mes 22 carnets de voyage dont vous trouverez le sommaire ici.

Pour la petite anecdote c’est l’article d’Antigone XXI « Une semaine végane à Montréal » qui m’a poussée à communiquer sur mon futur tour du monde végane. En attendant que l’on ait « Le guide vert végane » – tiens c’est une idée ça, j’ai essayé de donner des détails dans mes récits pour répertorier des endroits où manger végane et/ou des idées d’activités qui n’exploitent pas les animaux.

En effet, si le voyage impliquait de tenter de survivre niveau culinaire, de nombreux pays permettent également des expériences avec les animaux au niveau de leurs activités : plongée sous-marine, safari, refuges pour éléphants en Thaïlande … Aimant particulièrement les animaux, j’avais envie de les voir sous toutes leurs formes, non sans faire le maximum pour trouver des activités sans exploitation animale.

Je suis par exemple très fière d’avoir trouvé un refuge pour éléphants maltraités à Chiang Mai où les animaux faisaient ce que bon leur semblait à longueur de journée, c’était visible notamment en observant les jeunes qui n’avaient aucune crainte des humains, contrairement aux adultes qui avaient été torturés.

J’ai également préféré regarder les baleines à Tadoussac au Québec depuis le rivage et non en Zodiac.

Au sujet de la plongée, j’en ai fait peu par rapport à mes prédictions, mais j’ai été contente de tomber sur des plongeurs respectueux de la nature en Polynésie.

En revanche, je n’ai pas résisté à faire un safari en Tanzanie – pour moi c’était vraiment un souhait … J’ai cependant constaté que notre chauffeur ne s’approchait pas trop près des animaux.

Un commentaire Ajouter un commentaire

  1. Quelle belle idée, j’adhère à 1000% ! 😀 j’ai hâte de suivre tes voyages 🙂
    Quant au guide vert vegan… Il faut en éditer un !! ^^

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